Une agression sexuelle, c’est :
Un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique.
Un geste commis sans le consentement de la personne visée ou par une manipulation affective ou du chantage.
Un acte visant à assujettir une personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force, de la contrainte ou sous la menace implicite ou explicite.
Un geste qui porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique ou psychologique ou à la sécurité de la personne.
Une agression sexuelle peut impliquer un ou plusieurs types de gestes ou d’activités à caractère sexuel :
Attouchements des parties du corps dont les seins, les fesses, le pénis, la vulve, l’anus
Baisers à caractère sexuel
Masturbation de la victime par l’agresseur ou de l’agresseur par la victime
Contact oral-génital: fellation ou cunnilingus
Pénétration ou tentative de pénétration: vaginale ou anale
Autres activités de nature sexuelle: prise de photos de la victime nue ou encore visionnement de matériel pornographique; inciter à avoir des contacts sexuels avec une autre personne
Comportements d’exhibitionnisme où l’agresseur montre ses organes génitaux
Comportements de voyeurisme où l’agresseur observe la victime nue
Dépression, anxiété, culpabilité, honte, flash-back, émotions intenses (pleurs, colère, tristesse), perte de confiance et d’estime de soi, se sentir «sale», absence d’émotions (apathie), Choc post-traumatique, difficulté avec sa sexualité, difficulté à s’affirmer, etc.
Isolement des gens, peur généralisée des gens, peur des hommes, hypervigilance, peur que l’agresseur revienne ou l’agression se reproduise, etc.
Troubles alimentaires (nausées, vomissements, perte d’appétit), troubles du sommeil (insomnie, cauchemars), maux de tête (migraine), fatigue intense, ITSS ou symptômes gynécologiques (infection vaginale, démangeaisons, autres), etc.
Consommation excessive de drogues, médicaments, alcool ou autres, idéations suicidaires ou tentatives de suicide, sexualité anormale (dysfonctionnelle ou inexistante), automutilation, déni, se lancer dans le travail, etc.
Il n’est pas nécessaire d’avoir de certitude ou de preuve pour signaler une situation. Vous pouvez communiquer avec la DPJ pour lui faire part d’une situation que vous considérez inquiétante, compte tenu des confidences de l’enfant, des attitudes ou des comportements manifestés par celui-ci ou par ses parents. La DPJ évaluera la situation et déterminera si des mesures doivent être prises pour protéger l’enfant.
***Au Québec, quand un enfant dévoile un abus sexuel dont il aurait été victime, un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse est nécessaire pour être en mesure de lui offrir un soutien complet, tout comme à son entourage.
Vous pouvez signaler la situation en communiquant avec la DPJ de votre région, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. L’identité du signalant est confidentielle.
Pour vous aider, consulter le document Faire un signalement au DPJ, c’est déjà protéger un enfant.
Vous avez des questions ou besoin de soutien dans ce processus? Appelez-nous!
Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) Chaudière-Appalaches est une ressource qui a pour principal mandat d’offrir des services spécialisés aux victimes d’agression sexuelle ainsi qu’à leurs proches. Implanté dans sa communauté depuis 1991, l’organisme met tout en œuvre pour apporter une aide significative en demeurant centré sur les besoins de sa population.
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